Extrait de Jupes Courtes

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Extrait de / Excerpt from : Jupes Courtes.


La baronne ne fut pas en retard au rendez-vous. Charles, qui ne quittait pas des yeux la porte secrète, la vit soudain s’entr’ouvrir doucement et la baronne apparut à ses yeux.

Le jeune homme fut émerveillé, jamais la jeune femme ne lui avait semblé aussi désirable.

On était en plein été, la baronne portait une délicieuse robe de crêpe de Chine rose. Elle s’avançait, soumise, entièrement à sa merci.

— Me voilà, Monsieur, que me voulez-vous? lui demanda-t-elle, très émue.

Charles, sans mot dire — il était incapable de parler — la prenant par la taille, la fit pénétrer dans la pièce qu’il avait aménagée le matin.

L’ameublement en était sommaire.

Au milieu de la pièce, une banquette, mais une banquette spéciale. Longue, très longue même, elle mesurait environ deux mètres, cette banquette offrait cette particularité d’être composée de trois parties, la partie médiane était mobile et un pas de vis situé dans le centre de la banquette permettait de hausser la partie centrale alors que les deux extrémités restaient fixes. Dans un coin de la pièce, une petite table tout encombrée de martinets de différentes tailles, martinets aux lanières de cuir, aux lanières de caoutchouc ou même d’étoffes, des verges de différentes tailles, et tout un arsenal d’instruments bizarres. Une chaise longue et un fauteuil complétaient cette sommaire installation.

Ahurie, croyant avoir affaire à un fou ou à un maniaque, la baronne n’osait plus bouger, ses yeux se portaient tour à tour sur la banquette, sur la table et sur son hôte.

— Me direz-vous, Monsieur, interrogea-t-elle, toute craintive, ce que signifie cette mise en scène? Que me voulez-vous?

Charles ne lui répondait pas, mais sa face devenait effrayante, pâle, atrocement pâle, agité d’un tremblement convulsif, il regardait la jeune femme et, brusquement, sans un mot, il se précipita sur elle, la prenant par les poignets, enserrant ses fines menottes dans ses mains robustes. Sans lâcher prise, il s’asseyait sur sa chaise longue et, de force, il prenait la femme sur ses genoux. La baronne, morte de frayeur, se laissait faire, elle était incapable de tenter la moindre résistance. Le flagellant ne laissait pas longtemps sa victime dans cette position, il la couchait sur ses genoux, la retournant complètement, son ventre reposant sur ses cuisses, puis, avec hâte, il relevait la jupe de la délicieuse blonde. La baronne, pour tout dessous, ne portait qu’un très léger jupon de dentelles et un ravissant pantalon de soie blanche. La jupe et le jupon relevés, le jeune homme admira les plus jolies jambes qu’il n’avait jamais vues. Gantée dans des bas de soie rose, montant à mi-cuisse, la baronne, sans volonté, exhibait également deux cuisses, deux merveilles roses palpitantes, appétissantes. La petite culotte de soie ne cachait absolument que la croupe.

Charles ne lui laissa même pas ce dernier voile, rapidement il défit la coulisse et, fou de luxure, il dénuda la plus adorable des croupes. Et tout de suite, sa main fouetta la merveille qu’il avait sur les genoux. Avec bonheur il flagellait l’orgueilleuse croupe qui devenait bientôt écarlate.

Jamais encore le jeune homme n’avait flagellé une aussi jolie femme, il était complètement grisé, un parfum troublant s’échappait des dessous de la jeune femme, l’enivrait, lui enlevait le peu de lucidité qu’il possédait dans ses moments de rage flagellante. Et il prolongea la correction, il fouetta de longues minutes l’adorable jeune femme, mais jamais il ne se montra brutal et la correction fut plus longue que douloureuse.

Enfin, confus, se maudissant lui-même, il s’arrêta, il garda encore quelques secondes sur ses genoux le divin corps, puis se leva, se retira, laissant la jeune femme réparer le désordre de sa toilette.

Quelques minutes après, il reconduisait la femme du banquier jusqu’à la petite porte dissimulée et lui donnait rendez-vous pour le lendemain.



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