Extrait de Françoise

De BiblioCuriosa
Version du 6 mai 2018 à 09:40 par Thanalie (discuter | contributions)
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Extrait de / Excerpt from : Françoise.


Mais je sais aussi qu’une courte attente ne peut que faire mûrir le Désir... tout en permettant à ma curiosité de femme coquette d’admirer les élégances que m’offre mon luxueux magazine. Aussi, je demande quelque répit.

— Encore cinq minutes, Chéri ! Tiens... amuse-toi pendant que je termine.

Je corse mon invitation en tournant légèrement — sans bouger des épaules — mes hanches vers lui, et en entr’ouvrant un peu mes cuisses. Alors, dans le silence de la chambre qu’éclaire seule, maintenant, ma lampe de chevet, voilée de rose, je continue ma lecture, tandis que, ravi, il se dispose à profiter de ma complaisance.

Il pose sa tête sur mon oreiller. Comme ma chemise de nuit est largement ouverte sur les côtés, il niche son nez voluptueux dans mon aisselle mousseuse et ses lèvres collées à la naissance de mon sein frais, apprécient dans des petits baisers, le parfait satin de ma peau. Quant à ses mains, enfouies sous les draps, elles s’activent sans garder le moindre souci d’une pudeur inutile ! Je pourrais compter les dix doigts qui s’étagent depuis la naissance de la raie, au haut de mes fesses, jusque dans ma toison. Les uns écartent, les autres glissent, d’autres palpent mes bijoux, éveillant d’un effleurement délicat leurs tendres muqueuses. Sous leurs attouchements inconvenants, je mouille copieusement. Deux d’entre eux en profitent pour bien s’humecter de ma mouille et s’enfoncer — les petits cochons ! — de toute leur longueur, dans mes entrées secrètes. Ils en ressortent, me pénètrent de nouveau et continuent ainsi, l’un me sodomisant, l’autre me coïtant dans un va-et-vient excitant.

Je poursuis ma lecture, tout en risquant par-çi par-là, un regard de son côté. Il a les yeux fermés, comme pour mieux déguster le plaisir qu’il prend à ces friandes saletés qui nous enchantent tous deux. Puis, une main reparaît au jour, tantôt la droite, tantôt la gauche. C’est pour apporter à ses narines, un fumet mystérieux, qu’il hume, dans une aspiration passionnée — il y a beau temps que sur sa prière, je m’abstiens de ma toilette du soir ! — un relent ammoniacé qu’il a trouvé entre les lèvres de mon conin, ou une senteur plus étrange qu’il a cueillie dans le trou mignon de mon cul ! Et quand il a bien humé, il glisse entre ses lèvres le doigt odorant et tout chaud, dont il goûte, gourmand, la grisante saveur. Ah ! il n’est plus pressé, maintenant, d’arrêter ma lecture... bien au contraire.

— Ne t’occupe pas de moi, murmure-t-il. Continue à lire !

Pour lui, il continue à me tripoter avec la plus parfaite impudeur. Pourquoi se gênerait-il ? Un mari se gêne-t-il avec sa femme ? Du reste, la façon dont je lui cambre mon derrière, dont je lui écarte mes cuisses, lui est une réponse suffisante... avec ma mouille qui coule généreusement et qu’il lèche sur ses doigts. Je me tourne un peu vers lui. Il a toujours les yeux fermés, mais sa grosse queue, qui bande terriblement et se dresse contre ma cuisse, m’indique, mieux que toute autre chose, le plaisir intense que lui apporte son manège. Je lui souffle... moi-même très excitée :

— Oh, Jean, ce que tu es cochon !



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