Extrait des Cinglades voluptueuses

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : Les Cinglades voluptueuses.


Huberte Gloria, vêtue d'un souple peignoir de soie mauve tout fanfreluché de dentelles et de rubans, était étendue dans l'herbe, sa chevelure défaite. Ses jambes fines gantées de bas de soie noire s'agitaient hors du fouillis nuageux de ses dessous parfumés.

En ses mouvements désordonnés, son peignoir avait glissé le long de ses jambes, laissant apparaître au-dessus du genou ses jarretières mauve et or. Au travers de la mousse endentellée du pantalon brillait la chair rose de la cuisse à demi-découverte. Le flou léger des jupons s'était amoncelé autour de sa taille mince... Son mari lui avait saisi les deux poignets en une seule main. De l'autre il écartait la soie du peignoir sur la poitrine, après en avoir dénoué les rubans... Puis, cherchant dans la lingerie, il fourrageait jusque dans l'entre-deux des seins mignons et durs pour enfin en retirer un minuscule petit livre qu'il brandissait triomphalement en s'écriant :

« Ah !... je savais bien que je l'aurais !...

— Grand lâche qui abuse de sa force !... »

Et l'accent d'Huberte, demi-riant, demi-fâché, fit répondre à son mari :

« Ah ! je suis un grand lâche !... J'abuse de ma force !... Attends, je vais te faire regretter tes paroles...

— Oh ! non, mon petit mari..., je ne le ferai plus, ce n'est pas vrai ce que j'ai dit... tu es mignon tout plein... je... je... Oh !... non... lâche-moi... tu... »

Comme un enfant boudeur son mari l'avait tranquillement retournée sur le ventre et couchée en travers de ses cuisses après s'être assis dans l'herbe. Son bras gauche la maintenait à la taille, pendant que sa main droite soulevait le flot élégamment parfumé de ses jupons soyeux. Il ne paraissait prêter aucune attention aux ruades de ses tout petits pieds serrés dans de mignons souliers vernis.

Aux yeux émerveillés de Jacques, aux regards étrangement fixes de lord Douglas qui, la gorge sèche, contemplait cette scène, apparurent les mollets exquisément remplis d'Huberte. La peau blanche, dans les bas de soie noire à jours, semblait plus blanche encore, puis les cuisses rondes et fuselées, couvertes à demi du flou large du pantalon endentellé, furent à leur tour découvertes. La croupe pleine se devinait ferme et abondante dans l'étoffe légère du pantalon qui la comprimait quelque peu. De sa main libre le mari avait rejeté les jupons sur les reins puis essayé d'écarter l'ouverture du pantalon...

Il n'y parvint que difficilement, l'étoffe étant serrée par les chairs copieuses. Enfin la chemise fine soulevée à grand'peine, la croupe pleine et dodue, remarquablement blanche et ferme, apparut magnifiquement coupée en son milieu d'un sillon ambré...

La jeune femme, ne se sachant pas dévorée du regard par deux paires d'yeux indiscrets, se donnait à cœur joie de faire de la résistance. De-ci, de-là, elle projetait ses jambes dans le vide, augmentant la visibilité de ses charmes les plus secrets.


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