Extrait de Les Callipyges

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : Les Callipyges.


Sur l'ordre de sa maîtresse, elle se retourne pour aller s'agenouiller sur le bord du fauteuil. Un spectacle enchanteur se déroule à nos yeux. L'admirable chute de reins apparait dans toute sa splendeur, ondulant sous ses larges hanches en un balancement voluptueux, à chaque pas qui la porte en avant. Ses longs cheveux d'or lui couvrent le dos, et dès qu'elle est agenouillée sur le bord du fauteuil, le front sur le dossier, le flanc tendu, les cheveux épars, on voit ses reins râblés et solides, faits d'une chair pleine et dure, au grain serré, qui ressemble au velours satiné de la peau d'une pêche vermeille, et sous la cambrure du dos la merveilleuse mappemonde, qu'on voit maintenant glorieusement épanouie, au-dessus de deux cuisses opulentes, aux rondeurs fuyantes, que suivent deux jambes rondes, enfermées dans des bas de soie. Deux petits pieds d'enfant complètent ce chef-d'œuvre de la nature.

De la droite à la gauche des spectatrices c'est un couvert de louangeuses exclamations ; c'est à qui viendra caresser de la main le doux velours satiné, des prétextes de le fesser. Lady Lovebirch met un terme à ces tendres manifestations ; et, de même que la mère de l'amour prit des fleurs pour fouetter son fils, elle ôte de sa poitrine un magnifique bouquet de roses, dont elle fouette Margaret pendant quelques minutes.

Elle remet son bouquet dans son sein, non sans en avoir baisé les fleurs, et, prenant la verge, commence à donner au superbe postérieur d'abord de légers coups, comme craignant d'abîmer le satin, puis un peu plus fort, rosant à peine la peau. Margaret cependant paraît sentir vivement les atteintes, car ses belles fesses, jusque là immobiles, commencent à se remuer, allant et venant, s'entr'ouvant et se refermant en cadence. Lady Lovebirch, mise en goût par le stimulant exercice dont elle raffole, et aussi par le superbe champ de chair qui s'offre à ses coups, ne ménage plus le tendre fessier, elle cingle sévèrement la large surface dans tous les coins ; le gros cul bondit, les belles fesses potelées s'écartent, se referment, laissant vermeilles, qui bâillent et se referment tour à tour, au milieu d'un fouillis de poils noirs, imitant le mouvement alternatif des fesses.

Les verges n'épargnent pas même le centre des délices, mais les pointes s'escriment a piquer légèrement le minet énamouré, plutôt qu'elles ne le froissent ; car la patiente, au lieu de serrer les fesses pour mettre à l'abri le chat fustigé, lève le cul, l'élargit, et le pousse en avant, comme pour permettre à la verge d'atteindre plus facilement les bords enchantés de la caresse. Puis, sous une avalanche de coups, cinglés en travers du derrière, les gros hémisphères veloutés se tortillent violemment, se serrent, se contractent, s'écartent brusquement, et le cul se dandine dans un voluptueux balancement, pendant que la victime serre les cuisses maintenant, se frottant lascivement.

Lady Lovebirch, pour terminer dignement l'indulgente correction, reprend son bouquet de roses et en fouette la patiente à tour de bras, émiettant les pétales sous le cul fumant et sous le chat pâmé, où quelques-uns restent collés, se confondant avec les lèvres roses dont ils ont la couleur.

Lady Lovebirch cesse de fouetter, et reste en extase devant le cul empourpré, admirant entre les cuisses, dans la grotte entrebâillée, les dernières vibrations du petit bouton, qui distille sur les bords une abondante rosée, qui s'égrène en perles blanches, qu'on voit briller suspendues à la cime des poils noirs.

Quand Margaret se retourne, la face empourprée, non plus par la honte, ses deux grands myosotis langoureux brillent d'un éclat inaccoutumé ; et, sans songer que lady Lovebirch est sa maîtresse, qu'elles sont séparées par le rang, et que des yeux inquisiteurs la regardent, elle saute au cou de sa maîtresse et l'embrasse avec une effusion débordante.



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