Extrait de L'Infernale dominatrice

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Extrait de / Excerpt from : L'Infernale dominatrice.


Jacques de Francjol endurait un véritable supplice, car les jolies blondes et la hautaine Eliane ne le ménageaient guère. Mais aussi, quelle joie voluptueuse de se sentir meurtri, humilié, frappé par les jolis petits pieds dominateurs, bien gainés dans leurs bottines à hauts talons.

Quant au Comte de G...., il faisait passer les plats, s’acquittait de sa tâche avec honte et embarras, allant de la cuisine à la salle à manger, et vice-versa, changeant les assiettes et les couverts, faisant passer les bouteilles de vin blanc et rouge.

Comme de juste, le service ne fut pas effectué sans incidents par le vieux Comte transformé en soubrette. Assez ému par les regards moqueurs que lui jetaient les jeunes femmes de temps à autre et, d’autre part, peu habile pour ce genre de besogne, il cassa quelques pièces de vaisselle.

Très mince délit en vérité, et banal accident auquel Eliane de Treuilles s’attendait. Mais n’était-ce pas là un prétexte pour châtier sévèrement l’esclave coupable ?

Aussi, ce fut en regardant d’un air entendu les deux mignonnes blondes, que la belle Eliane dit au Comte de G... sur un ton sévère :

— Comment, sale chien !... Non seulement tu sers à table avec nonchalance et mauvaise grâce, mais encore tu casses la vaisselle... Tu seras puni sévèrement après le repas. En attendant, ramasse les morceaux des assiettes et du plat brisés, et réunis-les en un petit tas, sur lequel tu te mettras à genoux. Là, derrière Yvonne.

Le Comte de G. obéit à cet ordre machiavélique de la sévère Eliane, et quand les débris de la vaisselle brisée furent amoncelés en un tas de morceaux coupants, il s’agenouilla dessus en faisant une horrible grimace, car ces fragments de porcelaine cassée lui coupaient les genoux.

C’était bien le résultat espéré par la Princesse de Treuilles, car elle se mit à rire aux éclats, imitée d’ailleurs par ses deux compagnes qui comprirent soudain l’excellence de ce début de punition.

Le Comte dut rester ainsi agenouillé pendant une demi-heure. Et, après le dîner, il dut comparaître au salon devant ses maîtresses, pour recevoir la suite du châtiment.

Prosterné devant Eliane, il reçut tout d’abord vingt coups de lanière sur son gros postérieur. Une fois de plus, le vieux gentilhomme constata que la jeune femme maniait l’instrument de correction avec une rare vigueur, car chaque coup porté le cinglait douloureusement et laissait sur ses fesses une longue trace rouge. Aussi, malgré sa résistance et son courage, les derniers coups lui arrachèrent des cris douloureux.

— Maintenant, chien, baise mes pieds !... Et va en rampant devant ta maîtresse.

Obéissant à l’ordre ponctué d’un dernier coup de cravache, le Comte passa des pieds d’Eliane aux pieds de la gentille soubrette blonde. Cette dernière, à son tour, le cingla d’une vingtaine de coups, non moins cruellement et vigoureusement que la Princesse de Treuilles.

La mignonne blonde frappait elle aussi avec une fougue peu commune, et le Comte de G. sentit le sang chaud couler sur ses côtes. Après avoir reçu les cinglades, il s’aplatit sous les pieds de sa jeune maîtresse, pour recevoir quelques coups de talon sur la nuque.

Puis, sur un ordre d’Eliane de Treuilles, il s’en fut, toujours en rampant, se placer devant Miette.

Dans sa tenue d’esclave d’amour, gainée dans le maillot noir qui laissait passer dans ses larges échancrures, les jolis seins par devant, et les splendides fesses par derrière, la petite blonde était plus qu’affolante. Le Comte de G. déjà considérablement excité par l’adorable Eliane et la perverse Yvonne, regardait Miette avec ravissement. Arrivé devant elle, il baisa passionnément ses bottines, et comme la mignonne blonde lui tendit un pied, il lécha amoureusement la fine semelle.

Les jeunes femmes le regardaient en souriant. Le vieux gentilhomme, en parfait fétichiste, baisait le pied lentement et soigneusement. Avec délicatesse, il prit dans sa bouche le long et mince talon, et il se mit à le lécher du haut en bas, de l’extrémité de sa langue. Puis, passant au bout de la bottine qu’il tenait toujours dans ses mains jointes, il lui rendit un hommage semblable, léchant le cuir avec amour.

Eliane regardait l’adorateur de la mignonne blonde avec une moue méprisante. Elle réfléchissait sur ce qu’elle pourrait bien lui commander maintenant, afin de l’humilier encore.

Soudain, elle a une inspiration dictée par son imagination cruelle. Et sans plus tarder, elle interpelle le Comte pour la mettre à exécution.

— Chien, ici ! Et toi, Miette, passe-moi les cordes...

Il fallut quelques secondes aux trois jeunes femmes pour débarrasser le Comte de son bonnet et de son tablier, et pour le ficeler comme un saucisson.

Après quoi, en riant, elles le traînèrent jusqu’au lieu retiré dans lequel il fut couché, le visage près du trou malodorant où furent à dessein laissés le résultat des besoins intimes des jeunes femmes.



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