Extrait de L'Idole sanglante

De BiblioCuriosa
(Différences entre les versions)
 
Ligne 29 : Ligne 29 :
 
----
 
----
  
<font color="Crimson">'''Venez voir notre boutique !'''</font> Nos ouvrages sont maintenant disponibles en formats PDF et ePub, sur le site des '''[http://editionsbibliocuriosa.com/ Éditions Biblio Curiosa]'''.
+
<font color="Crimson">'''Venez voir notre boutique !'''</font> ''L'Idole sanglante'' est maintenant disponible en formats PDF et ePub, sur le site des '''[https://editionsbibliocuriosa.com/collections/collection-piquante/products/lidole-sanglante Éditions Biblio Curiosa]'''.
  
 
[[Category:Extraits / Excerpts]]
 
[[Category:Extraits / Excerpts]]

Version actuelle en date du 9 juin 2018 à 14:15

Extrait de / Excerpt from : L'Idole sanglante.


Un moment le Grand-Prêtre la contempla... derrière lui, deux autres prêtres se tenaient immobiles et silencieux.

Bianca Alvarez gémit doucement et ce gémissement sembla tirer Rupac Cadac de sa méditation. Dans une langue que la jeune fille ignorait, il donna un ordre à ses acolytes et ceux-ci s’avancèrent.

Avec une brutalité inutile, ils se saisirent de la captive et sans aucunement la détacher, lui relevèrent ses vêtements afin de lui en encapuchonner les épaules et la tête. Dès qu’elle se sentit dénuder, elle cria :

— Pas nue ! ne me mettez pas nue ! Oh, mon Dieu ! mon Dieu ! quelle honte ! mais sa voix fut étouffée par la robe et la chemise relevées et elle se sentit poussée en avant avec violence. De tout son long, elle s’étala à plat ventre en gémissant, car la chute avait été rude et douloureuse. Ainsi allongée, jambes écartées, elle offrait sa croupe, ses cuisses, ses reins avec une involontaire impudeur et le spectacle devenait plus suggestif encore du fait des vêtements troussés et enveloppant le haut du corps.

Rupac Capac tendit à l’un des prêtres une cravache qui pendait à sa propre ceinture. L’homme s’en saisit et alla se placer à un pas de la malheureuse Bianca Alvarez, puis, toujours sur l’ordre du Grand-Prêtre, il enjamba la captive de façon à faire face à la croupe, un pied à hauteur et de chaque côté des épaules de Bianca.

Brusquement, lancée à la volée, la cravache cingla les fesses nues à l’épiderme doux et doré, causant du premier coup une douleur terrible. La pauvre petite se raidit violemment à faire craquer ses muscles et, sous le capuchon de vêtements, elle hurla de douleur. Une seconde fouaillée, plus habile, plus précise l’atteignit entre les deux mamelons fessiers, la pointe fine se glissant entre les chairs pour aller meurtrir la partie la plus sensible, la plus délicate d’un corps de femme et il sembla à Bianca qu’un fer rouge marquait sa chair, la déchirant ainsi qu’un croc chauffé à blanc. Son hurlement monta à nouveau, assourdi, mais la réaction visible de la vierge si atrocement meurtrie trahit la souffrance endurée plus que ne l’eût pu faire n’importe quel cri de douleur.

Sa plainte n’était point encore apaisée que pour la troisième fois s’abattait la cravache, atteignant encore le même point. Les affres que subissait Bianca Alvarez étaient littéralement abominables, atroces, et le jeune corps se tordait dans une clameur qui ne s’apaisait plus maintenant que les coups se suivaient presque sans arrêt et presque toujours meurtrissant le même endroit. De toute évidence la vierge martyrisée, tordue de souffrance démente, n’était plus qu’une souffrance vivante, qu’une indicible expression de la douleur humaine portée dès le premier jour de tortures à son véritable paroxysme.

Mais peu à peu le flagellant frappait également sur les deux fesses, alternant avec virtuosité les points à frapper.

Les cris ne cessaient plus...

Sous les cinglées terribles, la peau fine de la croupe fouaillée était passée du rouge vif au rouge brun, puis par endroits des traînées violacées attestaient l’horrible violence d’un coup... des boursoufflures se marquaient, des cloques verdâtres gonflaient par endroits encore la peau tendue... entre les fesses des gouttelettes de sang suintaient.

Les cris avaient baissé de ton. Un long râle, scandé de notes plus aiguës des soubresauts violents, des contractions marquaient l’amplitude du supplice enduré par Bianca Alvarez.




Venez voir notre boutique ! L'Idole sanglante est maintenant disponible en formats PDF et ePub, sur le site des Éditions Biblio Curiosa.