Extrait de Aline

De BiblioCuriosa.

Extrait de / Excerpt from : Aline.


Suzette se tut, confuse, cachant sa jolie tête sur l’épaule du Prince.

— Chère petite folle, comme vous êtes jolie et comme ce trouble vous va bien... Mais laissez-moi vous mettre à votre aise, vous n’avez pas encore quitté votre chapeau.

Savinien, empressé, enlevait le chapeau, la débarrassait de sa fourrure, la conservant toujours sur ses genoux.

— Petite fille trop curieuse, lui dit-il, vous allez être punie. Une fessée, une grosse fessée vous attend.

Suzette ne disait rien.

Ses deux beaux bras blancs noués autour de son cou, elle regardait Savinien de tous ses yeux, de toute son âme.

Oui, la possession était complète, absolue, et ce fut sans aucune difficulté qu’il fit prendre à la jeune baronne la pose nécessaire : il la renversa complètement, la couchant sur ses genoux, ses mains habiles relevèrent rapidement jupes et jupons.

Suzette avait une peau superbe, fine, blanche et rose.

Savinien admira des cuisses rondes qui se montraient, impudiques, entre le coquet petit pantalon et les longs bas noirs.

Le Prince savoura quelques instants le ravissant spectacle.

Allait-il dénouer le pantalon ?

Il hésita...

Suzette était si affriolante dans ses belles lingeries !

Prenant subitement son parti, il relevait la chemise, écartait le pantalon, car la baronne portait un pantalon ouvert, et admirait un fruit superbe, gonflé, plein de vie, qui semblait sortir de sa coque.

L’effronté postérieur ! Il semblait le narguer.

S’étalant, prenant ses aises :

— Petit coquin, murmura Savinien, vous allez être corrigé comme vous le méritez.

Et du bout des doigts, il fouetta, il aspergea les deux globes jumeaux, amplement entrevus par l’entrebâillement des légères dentelles.

Mais la danse s’accélérait. Les claques, maintenant, appliquées la main largement ouverte, avec la paume, frappaient avec régularité la jolie blonde.

— Méchant, méchant, murmurait Suzette, vous me faites mal.

Mais son abandon démentait ses paroles et c’est avec plaisir qu’elle s’offrait pour de nouveaux coups.

L’amoureuse, la tendre fessée... jamais encore le Prince n’avait ressenti un tel trouble.

Sa jeune disciple recevait ses coups avec tant de volupté qu’il fouetta longtemps, longtemps.

L’opulent postérieur de la blonde enfant, autrefois blanc comme de la neige, se colorait, en rose d’abord, en rouge vif bientôt.

Ces deux globes jumeaux se dilataient, se gonflaient, faisant se tendre le fin linon du pantalon tout transparent.

Bientôt, Suzette ne put plus se maîtriser. Ses jambes, finement gantées de soie noire, se mirent à s’agiter convulsivement, laissant voir de bien mignonnes choses.

Elle s’offrait toute, regrettant de ne pas avoir été dénudée complètement, toute sa chair exacerbée implorant de nouveaux coups, de nouvelles caresses.

Mais Savinien était un artiste. Il ne se pressait pas, il graduait les sensations, dégustant en amateur le fin régal qu’il s’était ménagé.



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