Extrait de Étreintes Secrètes

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Version actuelle en date du 9 février 2014 à 10:30

Extrait de / Excerpt from : Étreintes Secrètes.


Lorsqu’un homme et une femme s’aiment et se désirent, ils ne peuvent entrer en contact sans ressentir par tout leur corps un immense frisson. Les mains se cherchent instinctivement pendant que les yeux se fouillent et défaillent déjà. Une douce chaleur envahit tout l’organisme. L’homme sent se raidir son membre viril et la femme est déjà toute humectée de la rosée d’amour.

Il faut toujours accompagner de baisers les tendres paroles d’amour. Il n’y a qu’un amant inexpérimenté qui ignore combien les baisers donnent de poids aux paroles.

La femme, très souvent par jeu, repousse les caresses. Prenez les baisers malgré ses refus. Elle dira sans doute : Méchant ! mais sa voix sera déjà langoureuse, et tout en résistant elle songe à succomber. Seulement, pas de brutales caresses, pas de baisers trop rudes et surtout pas d’hésitation pour prendre le reste ; car, ainsi que le dit Ovide dans son « Art d’aimer » :

Après un baiser pris, si tu ne prends pas le reste, tu mérites de perdre les faveurs qui déjà t’ont été accordées. Que te manquait-il pour combler tes désirs ? Quelle pitié ! Ce n'est pas la pudeur qui t'a retenu, c'est tout simplement la maladresse. Tu as craint de lui faire violence ? Mais cette violence plaît aux femmes ; ce qu'elles aiment à donner, elles désirent aussi qu’on le leur prenne. Toute femme, violée dans l'emportement de la passion, se réjouit de cette violence ; nul présent n'est plus doux à son cœur. Mais lorsqu’elle sort intacte du combat où tu pouvais la prendre, c’est en vain que la joie est peinte sur son visage, elle a la tristesse dans le cœur. Phœbé fut violée et aussi sa sœur ; toutes deux n’en aimèrent pas moins leurs ravisseurs.

La femme possède un organe de jouissance extrêmement sensible : les seins. Presque toujours la titillation et la succion des mamelons amènent l’érection du clitoris. L’amant qui sait combiner ses caresses dans l’étreinte de façon à taquiner en même temps tous les centres voluptueux de sa compagne est certain d’obtenir chez cette dernière une jouissance complète.

Il arrive parfois que l’homme ne parvient pas à éveiller le désir chez la femme. Les baisers échangés sont froids, les mamelons trop titillés font mal et le frottement du clitoris n’amène qu’un énervement douloureux qui fait dire à la femme : « Finis, tu me fais mal ! » Dans ces conditions, l’homme ne doit pas insister, il doit attendre une heure plus favorable.

Par contre, lorsqu’il verra sa compagne étendue près de lui, le regarder d’un regard mi-voilé, lorsqu’il verra les lèvres humides et entr’ouvertes appeler les siennes, lorsqu'il sentira sous ses doigts ou ses lèvres les mamelons et le clitoris, tendus et raidis, il ne peut se tromper : ses baisers seront les bienvenus.

A quel moment faire l'amour ?... Il est assez difficile de répondre à cette question. Un jour on demandait à Fontenelle s’il n’avait jamais songé à se marier : « Quelquefois, répondit le philosophe, le matin ».

Il se peut qu’après une journée de travail, après une soirée passée au bal, le corps ait besoin de repos ; il se peut qu’après une nuit de repos les facultés physiques et intellectuelles ressentent avec une joie plus douce et une jouissance meilleure les plaisirs de l’amour. Mais, dans tout cela, il n’y a aucune règle, et nous ne pouvons donner de conseils sur ce sujet.

Mais ce que nous voulons recommander à l’homme, c’est de ne jamais s’abstenir, dans le coït, d'éjaculer dans le vagin. Tout amant qui se retire à l’instant de l’éjaculation ne donne à sa compagne qu’une fausse satisfaction. De toutes les causes capables d’amener les maladies nerveuses, il n’en est aucune qui exerce une influence plus pernicieuse et qui réunisse les moyens de nuire à un plus haut degré.

La sensibilité des organes de la femme qui est excitée à faux, est une cause de névrose qui ébranle tout le système génital de la femme.

Il ne faut pas non plus oublier que la volupté sans l’amour n’est qu’un plaisir incomplet. Dans ce cas, le cerveau, avec l’imagination, supplée à l’amour et il en résulte les mêmes désordres qu’entraîne l’abus des étreintes. Au premier rang des fâcheux résultats de la luxure, il faut placer l’affaiblissement de la pensée.



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