Extrait du Magnétiseur libertin

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Extrait de / Excerpt from : Le Magnétiseur libertin.


Lucienne était impatiente de se servir du Godmiché que son frère venait de lui offrir, elle proposa donc de s’en affubler et de jouer, vis-à-vis de Madame Aucourt, le rôle d’un homme. Jules y consentit volontiers et bouclant lui même, sur les reins de Lucienne, la ceinture destinée à fixer l'appareil, il transforma la jeune fille en un bouillant cavalier. C’était vraiment un charmant spectacle à contempler, la jeune fille avait quitté tous ses vêtements, on pouvait admirer tous les charmes de sa gracieuse personne; sa peau blanche et satinée, ses longs cheveux soyeux, sa gorge droite et ferme formaient avec l’instrument dont elle était affublée un singulier contraste. Elle caressait de la main la tête du Godmiché, qui s’avançait menaçant devant elle et fit remarquer à Jules, l’avantage que cet appareil possédait sur la nature, car dit-elle, je puis toujours être prête à donner du plaisir ou à en recevoir.

Lucienne ne voulait pas différer plus longtemps le plaisir qu’elle s’était promis et bientôt se couchant sur Madame Aucourt elle fit disparaître, dans l’étroit chemin de la volupté, l’instrument tout entier dont Jules avait eu la précaution de remplir les bourses de lait tiède.

On aurait vraiment juré que cet appendice communiquait à la charmante Lucienne, une ardeur toute virile. Jules voyait ses jolies fesses se soulever, puis retomber brusquement, tandis qu’il pouvait voir le Godmiché sortir presque entièrement, puis disparaître tout entier dans la gaine rose où il s’agitait et les poils, qui ornaient la base de l’appareil, venir se mêler à ceux de la motte dorée de Madame Aucourt.

S’emparant alors d’une poignée de verges qu’il avait dissimulée à la tête du lit, sans que Lucienne s’en aperçut, il commença à fustiger les fesses de celle-ci, d’abord très légèrement, puis augmentant progressivement de force et de vitesse et le pauvre derrière de la jeune fille devint bientôt du plus bel écarlate. Lucienne, d’abord surprise, avait bientôt senti, sous l’empire de cette correction, un feu subtil courir dans ses veines, puis ce fut vite une espèce de délire amoureux qui s’empara d'elle, et elle perdit ses sens sur le sein de Madame Aucourt, tandis que cette dernière, la pressant dans ses bras, arrivait en même temps qu’elle au comble de la volupté, et que Jules pressant entre ses doigts, les bourses du Godmiché, envoyait dans le sanctuaire amoureux où il se mouvait une chaude et bienfaisante injection.



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