Extrait de La Terreur du Fouet

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : La Terreur du Fouet.


Elle se levait, se tenait là, toute frissonnante, pleurant et criant.

— Tu vas te déshabiller ! Et que ça ne traîne pas. Hop !

— Comment ?... Comment ?

— Assez ! Déshabille-toi ! J'ai dit.

— Me... Me déshabiller ?...

— Tu ne veux pas ?... Tu ne veux pas ?

Il s'avançait d'un pas avec un air si menaçant et les verges levées, que la fillette s'écroulait sur ses genoux. Pourtant sa première éducation, la décence de son sexe persistaient dans son effarement, car elle criait :

— Oh ! Oh ! Battez... Battez-moi ! Tuez ! Oh ! Tuez-moi... Mais je... je ne veux pas... Je ne veux pas me déshabiller.

— Ah ! tu ne veux pas !... Ça c'est drôle ! Mademoiselle ne veut pas ! Nous allons bien voir qui commande ici.

Il se baissait et, lui appuyant une main sur la nuque, il assujettissait encore ses jupes dans cette main et, écartant la fente du pantalon, il découvrit les fesses adorables, rouges encore, d'un rouge foncé de la fessée de tout à l'heure, mais où les verges, par les deux coups qu'il venait d'asséner, avaient tracé des raies livides. Et sur ces gentilles, ces pauvres petites fesses, déjà si maltraitées, il se mit à fouetter vite et fort, tandis que Marthe criait :

— Oh ! Oh ! Laissez... Laissez-moi !

— Tu obéiras ?

— Oui ! Oui !... Tout !... Oh là ! Oh là ! là !... Tout ce que vous... vous voudrez. Je ferai tout... Pas ça ! Oh ! non !

— Quoi ? Pas ça ! Alors tu ne veux pas te déshabiller ?

Et il continuait à la frapper à coups pressés, tandis qu'elle criait :

— Non ! Oh ! Oui ! Oui ! Je... Je veux bien... J'ôterai tout... Ma chemise... Tout ! Mais pas... Non ! Oh ! pitié ! Ne frappez plus !

Il la lâchait, la remettait debout :

— Alors ! Que ça ne traîne pas !

Stupéfiée, absolument hors d'elle-même, elle restait inerte.

Trichard, grossissant sa voix, criait :

— Eh bien !

Avec un sursaut, des sanglots désespérés, elle se mettait en devoir de dénouer les lacets de ses bottines, reculant ainsi l'acte qui coûtait tant à sa pudeur. Mais Trichard, agitant la verge, criait :

— Non ! Tu garderas tes bottines et tes bas. Commence par ôter ton corsage et puis le reste. Si tout n'est pas fait en trois minutes, la danse va recommencer. Ce sera du chenu ! Je ne te dis que ça !



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