Extrait de Histoire de Priska
Extrait de / Excerpt from : Histoire de Priska.
Deux jours durant les pensées les plus affreuses se succèdent dans le cerveau en fièvre de Raphaël. Il se voit lié à un horrible destin. D’ailleurs pour lui faciliter ses méditations Priska l’a fait enfermer dans un cabinet sombre sur le sol duquel traînent les lingeries : culottes, chemises, pyjamas de la jolie Poldave. L’esclave est toujours nu, chevilles et poignets enchaînés. Couché à même le sol, l’odeur intime de la femme imprégnant tout le linge jeté dans le cabinet, lui monte constamment au cerveau jusqu’à le griser ; stupéfiant d'un genre spécial, Raphaël y prend goût, l’odeur lui rappelant toute la féminité d’une toison brune et des belles fesses nacrées frémissantes séparées par un vallonnement délicieux. La faim, la soif passent après le spectacle que Raphaël voudrait revoir ; il en oublie les humiliations, la perte de sa qualité d’homme, les possibilités d’évasion... il s’aperçoit même lorsqu’il songe à la nudité de Priska, qu’un étrange désir le parcourt et qu’il ne se sent calmé qu’après s’être satisfait.
Enfin, après quarante-huit heures la porte s’ouvre. Priska, toute nue, le regarda d’un œil dur.
— Au travail, chien d’esclave, lui annonce-t-elle. Tu vas aider ta maîtresse à faire sa toilette. Debout !
Une gifle appuie ces paroles. Raphaël doit remuer ses membres courbaturés. Chancelant, il se met debout devant sa cruelle maîtresse. Celle-ci donne l’ordre de remplir d’eau une cuvette de métal et de la déposer sur le sol devant elle. Avec une éponge l’esclave frictionne le corps brun. Malgré la fatigue et la souffrance consécutives à la sévère cravachée de l’avant-veille, Raphaël se sent envahi de désir au contact du beau corps de la femme. C’est en tremblant qu’il promène son éponge sur la peau, sur les seins altiers, sur la croupe charnue. Priska qui n’est point sans remarquer le désir de son esclave, lui donne l’ordre de nettoyer les parties les plus intimes de son corps. Il passe son éponge entre les cuisses de l’Orientale, écarte les fesses pour en nettoyer la mystérieuse vallée.
— Je vais me maquiller, lui déclare-t-elle, lorsqu’il eut achevé sa toilette. A quatre pattes et vivement !
Il obéit et la Poldave s’assied lourdement sur le dos de Raphaël, la peau des fesses chaudes collant à celle du dos. Les muscles raidis lui font mal et à plusieurs reprises il s’affaisse légèrement sous le poids mais aussitôt un violent coup de cravache le ramène à une meilleure position. Enfin la fille libère son esclave siège, s’habille. A genoux devant elle Raphaël la contemple avec admiration. Elle remarque le regard de l'homme, son désir tendu à l'extrême et elle ne peut s’empêcher de rire en constatant que l’esclave n’a plus déjà de réflexes, ni l’instinct de rébellion.
— Je te plais, esclave ? interroge-t-elle.
— Oh ! oui, maîtresse... vous êtes belle !
Alors, sans un mot, Priska s’accroupit jusqu’à la hauteur de son esclave. Et, souriante, elle lui crache en pleine figure puis lui applique une rude paire de gifles.
— Dis-moi merci, maintenant ! ordonne-t-elle.
— Merci, maîtresse, murmure-t-il, rouge de honte, tandis que la femme retrousse sa robe jusqu’aux hanches.
Texte intégral avec des illustrations de Sadie-Mazo et des photos en format PDF en vente chez Eros-Thanatos