Extrait de Esclavage

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : Esclavage.


Les Japonais enlevèrent les chaînes qui limitaient les mouvements de la captive et celle-ci demeura immobile, debout, tremblante devant les trois complices.

« Allons, oust ! obéis !

— Je ne peux pas, voyons, mister Spitz, vous devriez le comprendre, vous qui passez à Hollywood pour un gentlemen !

— Il ne s’agit pas de savoir pour quoi je passe à Hollywood ou ailleurs ! j’ai dit que je voulais te voir toute nue et, by devil, je te verrai sans plus tarder ! »

Comme la jeune fille faisait : Non ! de la tête, Spitz leva la main gauche, à ce geste un des Japs sembla se baisser et son bras droit eut un large mouvement circulaire de droite à gauche et l’on vit quelque chose se dérouler au bout du bras, une sorte de serpent brillant et souple, en réalité un jonc qu’il avait jusque-là dissimulé derrière son dos. Il y eut un petit claquement sec et la jeune danseuse sursauta, pâlit et poussa un cri de douleur, le jonc lui ayant douloureusement meurtri les mollets.

« Obéis à ton Maître !, dit le jaune d’une voix rauque, obéis ou nous recommençons !

— Oh ! mister Spitz, vous n’allez pas me faire battre ? fit la girl absolument terrifiée.

— Tu seras au contraire fouettée jusqu’au sang si tu n’obtempères pas immédiatement ! et quand tu seras nue, si tu n’as pas obéi assez vite, je te fais attacher sur un fauteuil et on te cinglera les fesses à t’en arracher la peau, puis on te retournera et l’on recommencera sur tes seins ! allons, fais contre fortune bon cœur et presse-toi ! »

Néanmoins, il fallut encore deux coups de cravache pour que la fille comprenant l’inutilité de toute résistance commençât à enlever ses vêtements. Peu à peu, aux regards qui s’allumaient d’étranges flammes, elle offrait les trésors cachés de son corps, trésors est bien le mot, tant cette fille était bien en chair, tant sa peau était douce et satinée et ses formes délicieuses à voir.

Sa chemisette tomba, puis sa jupe, découvrant des épaules superbes et des jambes impeccables, pourtant un peu trop musclées, comme il arrive souvent chez les danseuses professionnelles. Un coquet pantalon de soie crème, bordé d’une fine dentelle laissait apercevoir à mi-cuisses entre elles et le haut des longs, très longs bas de soie noire, une pâle bande de peau douce et remarquablement blanche. Les jarretières étaient remplacées par un ruban de soie noire, formant de chaque côté des cuisses un nœud mignon à grandes coques du plus heureux effet.

Sous la menace de nouvelles cinglées, la fille terrorisée, dut ôter son pantalon et sa chemise fine, ne gardant sur elle qu’un élégant et court corset qu’elle portait à même la peau.

Elle dut alors faire face à ses maîtres et, tandis que les Japs lui tenaient les bras ramenés derrière le dos, les maîtres s’en vinrent la palper, s’assurer de la fermeté des seins, de la douceur satinée de l’épiderme, de la dureté de ses muscles fessiers et la fille se débattit en gémissant quant Will s’assura d’une main brutale de la réalité de sa virginité.

Puis les hommes la lâchèrent. Alors, elle fondit en larmes et se jeta aux pieds de Spitz en lui demandant de l’épargner, tant et si bien qu’elle se rendit insupportable et que ses maîtres décidèrent de la châtier sans plus surseoir.

La fille dut se courber en avant et l’un des japonais lui réunit les poignets et les releva, la contraignant à s’incliner du buste fort en avant, la tête plus basse que les fesses, les jambes tendues, offrant ainsi sa croupe aussi sûrement que si elle eût été attachée.

Alors, l’autre bourreau jaune à son tour leva le jonc souple dont sa main droite était armée. L’instrument cinglant siffla dans l’air son air menaçant et, brusquement, s’abattit en travers des fesses offertes nues.



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