Extrait de Clotilde

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : Clotilde.


Et j'ai fait ces gestes si souvent accomplis, et qui, toujours les mêmes me semblent cependant toujours nouveaux et m'emplissent d'un trouble infini.

J'ai relevé sa robe jusqu'à la ceinture, dévoilant sans me presser ses longues jambes aux bas de soie gris bien tirés, ses cuisses nues barrées de chaque côté par les jarretelles qui vont se perdre dans sa culotte pour rejoindre le petit porte-jarretelle, et son pantalon enfin, ce charmant pantalon fermé qu'elle a elle-même confectionné de ses mains suivant mes indications, cette petite culotte ni trop serrée ni trop lâche qui cache complètement et pudiquement son derrière en en laissant à peine deviner la forme.

Comme il se tortillait un peu trop à mon gré sous sa soyeuse enveloppe, je l'ai calmé, ce derrière impatient, avec une douzaine de bonnes gifles, en lui disant :

« N'aie pas peur ! tu vas l'avoir ta ration ! mais il faut que tu sois auparavant tout déculotté, tout nu !... »

Je l'ai senti sous ma main frémir à ces paroles et je l'ai déculotté.

Ah ! quel charme, quelles délices on éprouve à déculotter ainsi une adorable paire de fesses ! Avoir à sa disposition une grande jeune fille élégante, fine, distinguée, chic enfin (car elle est très chic, Maïten, toujours habillée à la dernière mode et avec des dessous délicieux d'une netteté, d'une propreté incomparable,) une de ces jeunes filles qui, lorsqu'on les rencontre dans la rue vous inspirent aussitôt le respect et savent écarter les audacieux d'un simple coup d'œil froid et méprisant, l'avoir là, cette jeune fille, dans la posture humiliante de la fillette que sa maman s'apprête à fouetter, et sans qu'elle résiste ni même qu'elle proteste, la déculotter entièrement, en descendant son pantalon à mi-cuisses, et relever sa chemise, comme j'ai déculotté Maïten avant de relever sa chemise !...

— Eh bien, qu'en dis-tu ? je crois que te voilà toute prête, cette fois-ci, pour être fessée, ma petite ?...

Et tout en parlant, je caressais doucement ce merveilleux derrière nu de brune, aux fesses légèrement ambrées et déjà un peu rouges des claques préliminaires que ma main leur avait distribuées. Je le palpais, le pétrissais, écartant tantôt l'une, tantôt l'autre fesse, ou bien en prenant une dans chaque main et les écartant toutes deux ensemble afin que leur fente me livre une fois de plus les trésors de son mystère... Et j'éprouvais cette joie double qui me grise, la joie physique de sentir cette chair tiède et ferme sous mes mains qui en violaient les secrets, et surtout la joie morale (ou immorale, comme on voudra) de me dire : cette jeune fille si distante avec les autres qu'elle cloue comme elle le veut sur place d'un seul de ses regards olympiens, elle est ma chose, je la tiens là, sur mes genoux, indécemment déculottée, chemise en l'air, ses fesses toutes nues tendues vers moi et prêtes à recevoir... quoi ? des baisers ? des caresses ?... oui sans doute, après ; mais d'abord, oh oui, d'abord, prêtes à recevoir une bonne fessée !...


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